La commune de Quévy relance son “opération nids-de-poule” : ils seront tous rebouchés d’ici la fin du mois de mai
Les équipes travaillent village par village : les nids-de-poule sont identifiés, marqués et finalement rebouchés.
- Publié le 18-04-2024 à 12h58
C’est un travail d’ampleur qui est entrepris en ce moment sur le territoire communal de Quévy. À la sortie de l’hiver, les routes sont en effet en piteux état et les nids-de-poule plus nombreux qu’auparavant. Les équipes communales sont donc à pied d’œuvre pour les reboucher. Les premiers villages concernés par cette seconde édition de l' "Opération nids-de-poule” sont Bougnies, Asquillies, Quévy-le-Petit et Blaregnies. Les autres suivront.
”L’ampleur de la tâche est conséquente mais on a décidé de procéder de la même façon que l’an dernier, c’est-à-dire que l’on fonctionne village par village”, explique David Volant (MR +), échevin des travaux. “Nous avons par ailleurs acheté une nouvelle plaque vibrante et renforcé l’équipe car la première partie de celle-ci est toujours mobilisée sur les travaux de la Voie Blanche. Ça avance à grand pas et nous avons bon espoir que d’ici la fin mai, l’ensemble des villages aient été passés en revue.”
Sur certaines voiries, des travaux plus conséquents seront nécessaires. Les autorités communales feront alors appel à des sociétés privées ou privilégieront l’asphalte à chaud. “Ici on est plutôt sur de l’intervention rapide : on rebouche avec à froid et on dame. Nous sommes conscients qu’il ne s’agit que d’un pansement sur une jambe de bois mais ces réparations sont malgré tout nécessaires.” Ce ne sont d’ailleurs pas les automobilistes et motards qui devraient dire le contraire.
”Cette année, nous avons prévu 200 000 euros pour intervenir sur certaines voiries qui nécessitent un raclage sur cinq ou dix centimètres. On ne touche pas au coffre mais on les remet en bon état pour leur permettre de tenir le coup encore 15 ans sans que l’on ne doive, a priori, envisager de réfection plus profonde.” Pour le reste, quelque 30 000 euros sont budgétés pour pouvoir faire intervenir une société privée lorsque des réparations plus conséquentes sont nécessaires.
La majorité PS-MR + tente donc de faire son possible en interne pour assurer le confort et la sécurité des usagers… Mais doit aussi composer avec la Région wallonne. “La communication est plus difficile depuis l’instauration d’une plateforme informatique que l’on doit utiliser pour introduire nos demandes… Pour lesquelles on n’a pas toujours de retour”, estime l’échevin.
Ce dernier regrette un manque de concertation et d’implication. “Des équipes sont intervenues sur la route qui relie Bavay à Quévy-le-Petit en novembre, avec le même camion que celui utilisé par la ville de Mons… Mais rien n’a tenu, c’est même pire qu’avant. On dirait une route d’après-guerre. On a réclamé une nouvelle intervention mais nous sommes mi-avril et on attend toujours.”
Le même problème s’est posé du côté de Givry, au niveau du carrefour de la Cambuse. “Il y avait des trous de près de 40 centimètres, on voyait le coffre de la voirie ! C’était extrêmement dangereux. Faute de réponse, la bourgmestre a dû passer par la police pour prendre contact avec la Région et prévoir une intervention. Dans la journée, c’était réparé… Mais cela témoigne du peu de pouvoir que nous avons pour agir sur les routes régionales.”
Des routes particulièrement fréquentées et en mauvais état… C’est pourtant en général vers l’administration communale que le citoyen mécontent se tourne pour exprimer sa colère.